Cours Oncologie PDF
Sept ans après la première édition, de nombreux bouleversements se sont
produits dans le panorama des cancers intrathoraciques.
Le cancer bronchique demeure aujourd’hui la première cause de mort par
cancer chez l’homme, cependant son incidence est en baisse de même que sa
mortalité. En effet, une diminution de 11 % du taux de mortalité est observée
entre les périodes 1983-1987 et 2003-2007. Cette impression positive est
malheureusement contrariée par une augmentation très nette de l’incidence et
de la mortalité par cancer du poumon chez la femme, phénomène qui avait déjà
été observé dans les pays anglo-saxons il y a quelques années. Ces statistiques,
qui restent inquiétantes, justifient toujours tous nos efforts pour une politique
de prévention rigoureuse ainsi que pour le développement de la recherche des
mécanismes intimes de la cancérisation pulmonaire.
La thérapeutique du cancer bronchique s’est aussi largement transformée
grâce à la validation clinique de nouveaux concepts dans les traitements médicamenteux tels que la chimiothérapie adjuvante, le traitement de maintenance
ou le concept de chimiothérapie histoguidée.
Mieux encore, alors qu’il y a peu notre stratégie thérapeutique se résumait à
deux situations, cancers à petites cellules ou cancers non à petites cellules, l’amélioration du profilage biologique permet aujourd’hui de mieux adapter notre
traitement à tel ou tel sous-groupe de patients. Les progrès se sont avant tout
concrétisés dans le cadre de ses fameux cancers non à petites cellules chez qui le
diagnostic pathomoléculaire a remplacé l’anatomopathologie conventionnelle.
Aujourd’hui, près d’un quart des patients peuvent ainsi recevoir une thérapie
ciblée argumentée, aux effets secondaires différents de ceux de la chimiothérapie. L’arbre décisionnel, s’il se complique, permet cependant d’envisager une
extension de ces thérapies ciblées à la majeure partie de nos patients atteints de
CBNPC. Le tabagisme est responsable de 66 000 décès par an en France, dont
20 900 cancers pulmonaires. De tous les cancers, celui du poumon demeure en
France celui qui cause le plus grand nombre de décès (1). La consommation
de plus de 20 cigarettes par jour tuera prématurément un fumeur sur deux et
parmi eux, un sur quatre mourra d’un cancer pulmonaire. Malgré la connaissance du risque majeur qu’ils prennent pour leur santé, de nombreux fumeurs
poursuivent leur consommation de tabac, et ce, même s’ils tentent à plusieurs
reprises d’arrêter. Ceci est dû à l’existence d’une véritable dépendance à la nicotine, plaçant le tabagisme dans le champ des addictions.
Pendant de nombreuses années, l’absence de traitement efficace a permis
le développement de méthodes diverses et variées, et si les fumeurs réussissaient leur arrêt, c’était au prix d’une souffrance physique et psychique liée au
syndrome de manque, et entrecoupé de fréquentes rechutes à court terme.
Nous sommes sortis de l’empirisme et des stratégies thérapeutiques ont
démontré de manière scientifique leur efficacité.
Cours:
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